아프리카ㆍ중동

La résilience de l’économie de la RDC se poursuit en 2023 face aux vents contraires de la conjoncture nationale et mondiale. La croissance économique a enregistré une légère décélération, en reculant de 8,8% en 2022 à 8,4% en 2023, en raison de la contre-performance des industries extractives (dont le taux de croissance a décliné, passant de 22,3% en 2022 à 18,2% en 2023). Le secteur non-extractif a aug-menté de 3,1% à 3,5% entre 2022 et 2023, porté par les branches agriculture, bâtiment et travaux publics, et transports et télécommunication. Le déficit budgétaire s’est creusé, passant de 0,5% du PIB en 2022 à 2,3% en 2023, en raison des dépenses exception-nelles (sécurité, élections générales de la fin de 2023), malgré la hausse de 5,4% des recettes et dons en 2023 (pour s’établir à 14,4% du PIB). En outre, le déficit du compte courant s’est aggravé, passant de 4,9% du PIB en 2022 à 6,4% en 2023, entrainé par la détérioration des termes de l’échange (-12,9%) et les importations élevées. Le risque de surendettement est modéré, avec une dette publique qui baisse de 22% du PIB en 2022 à 21,5% du fait de la mise en œuvre du plan d’apurement de la dette intérieure et de l’accroissement du PIB, malgré la hausse de la dette extérieure de 21%. Les perspectives de croissance de la RDC demeurent favorables avec des taux de croissance de 5,7% en 2024 et 5,6% en 2025. Cette croissance, impulsée par le secteur minier serait aussi sou-tenue par les investissements structurants en cours ainsi que les réformes structurelles engagées. Les risques pesant sur ces perspectives concernent : la profonde détérioration de la sécurité à l’Est et au centre du pays, les incertitudes des tensions géopolitiques en Afrique et dans le monde, la chute des cours des matières premières, ainsi que les ten-sions inflationnistes et du marché de change